Immergé dans la nature, au cœur de la campagne du Chianti, l’hôtel de charme Villa le Barone, offre à ses hôtes une « symphonie en vert », avec les magnifiques vues sur les collines de la Toscane, les oliviers, les vignes, les pins…Le vert, avec toutes ses variantes, ses déclinaisons et ses combinaisons, entoure Villa le Barone: on y trouve au printemps le vert tendre et clair des premières pousses, le vert cru des prés en train de reverdir sur les collines, le vert sombre des pins, des chênes verts ou des cyprès, le vert gris des oliviers et des sauges, le vert brillant des buis et, à l’automne, les verts teintés de jaunes et de rouges. Tous ces verts sont apaisants, reposants pour les yeux, rafraîchissants. Cet environnement de verdure dans une campagne sauvegardée permet de [se relaxer, de se détendre, d’échapper au stress et procure sérénité. C’est pourquoi nos hôtes viennent s’immerger dans ce cadre naturel et admirer les collines du Chianti en prenant place sur les chaises longues vert tilleul de notre hôtel dans la campagne Toscane. Nous avons aussi choisi des ]tables et chaises vert foncé et vert sauge pour s’harmoniser avec la terrasse du restaurant dans un cadre de verdure. Et certaines de nos portes et persiennes sont peintes en vert wagon… On trouve aussi à Villa le Barone, repaire de biodiversité, de nombreux animaux verts: grenouilles dans le petit étang, que l’on entend coasser au printemps, nombreux lézards (totalement inoffensifs!) se chauffant au soleil, piverts, sauterelles…
Mais les couleurs ne sont pas neutres. Elles sont porteuses d’un sens et d’une symbolique. Le vert, couleur reposante et relaxante, représente légitimement la nature et l’eau. Il véhicule aujourd’hui les symboles de la croissance, du calme, de la nature. Il correspond à la renaissance de la nature, à la croissance, à la jeunesse. Beaucoup d’auteurs se sont penchés sur la symbolique du vert et il faut citer ici Michel Pastoureau, historien médiéviste, mais aussi spécialiste de la symbolique des couleurs. Après avoir publié des livres sur le bleu et le noir, il vient de publier un livre, magnifiquement illustré, « Vert, Histoire d’une Couleur », dans lequel il retrace la longue histoire sociale, artistique et symbolique du vert dans les sociétés européennes, de la Grèce antique jusqu’à nos jours. Il souligne combien cette couleur qui a longtemps été difficile à fabriquer et plus encore à fixer, n’est pas seulement celle de la végétation, mais aussi et surtout celle du Destin: espérance, jeu (les tapis de tables de jeu sont verts!), chance, malchance, argent (on parle souvent du dollar en utilisant les mots ‘billet vert’)… Ce n’est qu’à l’époque romantique que le vert est définitivement devenu la couleur de la nature, puis celle de la santé, de l’hygiène et enfin de l’écologie.
Le divertissant blog Enigm Art nous parle de la couleur verte dans la peinture, « une couleur qui a du caractère », qui s’obtient en mélangeant le jaune et le bleu. En particulier, jusqu’au 18ème siècle, les peintres ont utilisé des pigments préparés à partir de produits traditionnels (malachite, terres vertes, verts de cuivre artificiels, verts végétaux). C’est le cas des grands peintres italiens du 15ème siècle (Mantegna, Pisanello, Boticelli…) ou du 16ème siècle ((Léonard de Vinci, Raphaël, Titien, Véronèse,..).
Les aquarellistes qui viennent suivre les ateliers de François Grillard à Villa le Barone (le prochain stage doit se tenir du 24 au 30 mai 2014) pourront représenter tous les verts du printemps qu’ils observeront dans notre hôtel de campagne dans le Chianti! Les photographes auront aussi à faire! Une de nos hôtes a d’ailleurs gagné un de nos concours photo en présentant une composition d’images « Symphonie en vert »…dans la campagne du Chianti.