Tous les voyageurs en Toscane auront remarqué, dans les villes mais aussi dans la campagne, le long des petites routes et des chemins, les tabernacles, petites niches abritant la statue d’un saint ou de la Vierge. On pourra en admirer de nombreux près de Villa le Barone !
Tous les voyageurs et les promeneurs en Toscane auront admiré, que ce soit dans les villes ou dans les campagnes, ces petits tabernacles, (« tabernacoli »), nichés le long des petites routes ou à la croisée des chemins, contenant l’image ou bien la statue de la Vierge ou d’un Saint. Ils reflètent la dévotion populaire des siècles passés, mais ils offraient aussi un sentiment de sécurité et d’assurance aux voyageurs et pèlerins sur les routes de campagnes, et dans les rues étroites et mal éclairées des villes.
Villa le Barone à Panzano in Chianti est fière d’abriter le tabernacle de San Gerardo di Maiella, patron des mères et des enfants. Et sur le chemin qui conduit de la Villa à l’église Romane de San Leolino se trouve le tabernacle de Saint Isidore qui porte la date de 1648, et fut donc construit environ 25 ans après la canonisation du Saint espagnol comme Patron des agriculteurs. Mais l’image peinte par Massimo Buccioni lors de la restauration du tabernacle est récente. Elle représente Saint Isidore et Saint Eufrosino de chaque côté de la Vierge , suivant une des règles les plus classique de l’art sacré: à droite, on voit donc Saint Isidore dont la prière aurait fait jaillir du sol une source un jour de grande sécheresse, et à gauche avec la mitre de l’évèque, San Eufrosino qui a évangélisé le Chianti et en est le Saint protecteur. Lui aussi aurait fait naître une source, que l’on peut encore voir près de la chapelle qui porte son nom à Panzano. Ce sont ces sources qu’a voulu représenter Massimo Buccioni dans une campagne caractéristique de la Toscane l’été, avec le blé et les coquelicots, les bœufs de race Chianina et, dans le fond, un paysage du Chianti.
Il est difficile de décrire tous les tabernacles que vous pourrez découvrir dans le Chianti et en Toscane. Témoins de la dévotion populaire, ils forment un véritable réseau d’œuvres d’art trop méconnu.