Le syndrome de Stendhal

Sienne  Le Dôme (photo Marin Jacobs)
Sienne Le Dôme (photo Marin Jacobs)

Connaissez-vous le syndrome de Stendhal, qui semble dû à l’émotion que peut susciter l’art et la beauté, à une surexposition aux célèbres œuvres artistiques, à l’émoi devant la beauté des paysages ou de l’architecture…

Ce syndrome, caractérisé par des battements plus rapides du cœur, des vertiges, un sentiment de confusion, apparaît chez de nombreux voyageurs en visite à Florence, à Sienne, à San Gimignano, mais aussi devant certains paysages sublimes de Toscane, comme par exemple les crêtes siennoises ou les collines du Chianti, autant de lieux autour de Villa le Barone.

Stendhal avait en effet décrit son état d’émotion intense dans Rome, Naples et Florence (publié en 1826), alors qu’il sortait de la basilique de Santa Croce, la cathédrale où sont enterrés Machiavel, Galilée, Michel-Ange, à Florence. “J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent des sensations célestes données par les beaux-arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber“.

Florence Coucher de soleil sur l'Arno
Florence Coucher de soleil sur l’Arno

Il semblerait cependant que le syndrome de Stendhal ne soit pas uniquement de nature psychologique, mais soit aussi lié à une fatigue inhérente aux nombreuses visites, parfois en pleine chaleur, qu’effectuent les voyageurs, qui veulent « tout voir » en une journée ou deux. Un changement d’alimentation, l’absorption de vin, la nécessité d’effectuer des efforts constants (visite des musées sans s’asseoir) seraient aussi des facteurs pouvant aggraver les manifestations ressenties par certains voyageurs.

Et l’on peut noter l’émotion des hôtes de Villa le Barone qui découvrent depuis nos jardins le paysage admirable des collines du Chianti et de l’église Romane de San Leolino. Cela se reflète aussi dans leurs commentaires dans notre livre d’or!