La Mystérieuse Civilisation Étrusque

Le monde est en train de découvrir la civilisation étrusque, une civilisation de toute première importance par son raffinement artistique et ses capacités d’organisation.

Si les origines sont encore un peu obscures, il semble maintenant que les Étrusques sont une population orientale ou anatolienne qui s’est agrégée à des populations villanoviennes locales de l’Age du Fer.
Les Grecs anciens parlent des Pélasges indo-européens pré-grecs mais d’autres voient dans les Étrusques les descendants d’un de ces Peuples de la Mer qui redessinèrent la carte du Monde Méditerranéens autour du XIIe siècle avant JC.
Il s’agit d’une civilisation d’une grande originalité et qui a, comme la civilisation grecque et romaine,  grandement influencé notre monde moderne, même si la langue étrusque n’a pas encore  été déchiffrée et si, contrairement aux Grecs et aux Romains, les Etrusques ne nous ont laissé aucune littérature.
Archéologiquement, les Étrusques ont existés entre 900 et 100 avant J C avec une période de gloire entre le VII e et le II e siècle avant JC.
Géographiquement, la civilisation étrusque a  prospéré en Étrurie,  territoire qui couvrait  la Toscane, et une partie de l’Ombrie et du Latium.
Politiquement, il s’agissait d’une union assez lâche de cités, un peu comme en Grèce mais avec moins de tensions internes.  La plupart des villes et villages  étrusques  avaient été établis  en position de défense  naturelle, protégés par des murs très solides sur lesquels  ont été construites et de nombreuses villes romaines et médiévales. Volterra, une ville magnifique qui peut être visité à partir de Villa le Barone, en est un exemple.  Du VII au VIème siècle avant JC, les Étrusques formaient la principale puissance en Italie, mais, peu à peu, ils ont cédé leur hégémonie et sont tombés sous la  domination  de Rome mais ce après avoir quand même fourni à la Rome antique plusieurs de leurs rois, dont Tarquin le Superbe. Si Rome a finalement triomphé, l’histoire étrusque a perdurée, l’Empereur Romain Claude, né à Lyon, était un étruscologue convaincu, en parlait la langue et qui écrivit son histoire en huit volumes. Quand aux Médicis, ils étaient très fiers de leur rang de Princes Étrusques. Laurent le Magnifique et les intellectuels qui l’entouraient faisaient souvent référence à l’Étrurie. La Chimère d’Arezzo, une œuvre étrusque célèbre, trouvée dans des fouilles, fut restaurée par Cellini et placée par Léon X Médicis dans le Palazzo Vecchio. Elle se trouve aujourd’hui au musée archéologique de  Florence.

Économiquement, l’agriculture, l’exploitation des ressources minérales et le commerce ont été les trois piliers de la prospérité des Etrusques. Ces derniers  ont dominé, avec les Phéniciens,  le commerce  de la Méditerranée Occidentale, et leurs produits, artisanat ou poteries en particulier, ont été retrouvés très loin en Europe sur la Mer Noire et même à Carthage. Les Étrusques étaient en effet à la fois  sur la route de l’Ambre vers la Scandinavie et sur la route des métaux d’Angleterre. C’est du  VIIIème au VIème siècle avant JC que  les Étrusques ont   développé l’agriculture dans le Chianti et introduit la culture de la vigne. Les vins étrusques étaient fort appréciés et exportés dans une bonne partie de l’Europe, en Grèce, en France et au sud de l’Italie. C’est ainsi que le  Chianti est devenu la  région viticole renommée d’aujourd’hui.
Artistiquement,  les Étrusques ont fait preuve d’une originalité marquée et nous ont laissé entre autres des décorations de tombes, peintures, sculptures, poteries ou des plaques peintes uniques qui nous donnent une superbe idée de leur vie intellectuelle et de tous les jours. Les peintures murales dans les tombes ou sur les poteries montrent également que les femmes Étrusques avaient un statut beaucoup plus libre que  les femmes Grecques  ou Romaines. On retrouve souvent dans ces œuvres une nette influence de l’art grec, car les liens culturels, religieux et commerciaux entre Grèce et Étrurie étaient très forts. Les musées archéologiques de Florence, Volterra, Castellina in Chianti,  tout près de Villa le Barone , en témoignent.

L’hôtel de charme Villa le Barone est un point de départ idéal pour découvrir  la civilisation étrusque dans le Chianti.  A 15 minutes de la Villa, vous trouverez Castellina in Chianti avec le « Tumulus de Monte Calvario », les tombes de la « nécropole du Poggino » , et un Musée Archéologique consacré à l’art étrusque . Également à 15 minutes de la Villa   on peut voir la zone archéologique de “Poggio alla Croce” situé sur le territoire de Radda in Chianti et un peu plus loin sur le territoire de Gaiole in Chianti  les vestiges  de Cetemura, découverts en 1964, et où  la «  Florida State University »  mène des recherches archéologiques depuis plus de 20 ans.

Le musée Archéologique de  Florence, à 45 minutes de  Villa le Barone,  a une section complète sur l’art étrusque, et  présente des exemples remarquables de la sculpture animalière en bronze et en particulier la “Chimère” (Ve-IVe siècle av JC). Le Musée étrusque Guarnacci, de Volterra, ouvert  depuis1761, est l’un des meilleurs musées étrusques  en Italie. C’est là que Giacometti, le  fameux sculpteur du 20e  siècle a trouvé tant d’inspiration pour son propre travail!.

Vous  trouverez à Villa Le Barone des suggestions d’itinéraires permettant d’explorer les villages étrusques du Chianti et de Toscane,  ainsi qu’un certain nombre de livres pour se documenter sur cette civilisation encore mystérieuse et si peu connue.